1001 chroniques en folie

J'aurais voulu être quelqu'un de bien - Xavier Seyracq

L'avis de Thychat

 

j-aurais-voulu-etre-quelqu-un-de-bien.jpg

 

Présentation de l'éditeur:

Sur cette colline, le temps semblait n'avoir laissé aucune marque de son passage ravageur. Elle était à nous, rien qu'à nous, secrète comme une île perdue dans l'océan. Elle recueillait nos rêves les plus fous d'adolescents attardés comme nos frustrations présentes d'adultes nostalgiques. Certains bonheurs ne se partagent pas pour continuer à exister. La nuit épaisse, le silence austère du lieu au-dessus de cette ville scintillante, bruyante et grégaire étaient le privilège intégrateur de nos existences dissoutes." C'est drôle cette vie, dit Jean-Luc mélancolique, à croire parfois que le passé n'a jamais existé. On devrait pouvoir conserver les bons moments dans une boîte de Pandore. On avance pour rien au bout du compte. - Tu voudrais attacher un instant comme un animal ou l'économiser comme de l'argent sur un compte ? Le temps ne donne que des intérêts négatifs... Faut pas l'épargner ! "

 L'avis de Thychat:

Je tiens à remercier Xavier, qui a eu la gentillesse de me contacter pour me proposer ce service presse.

En lisant le quatrième de couverture, ce livre s’annonçait assez mélancolique, voir déprimant et c’est vraiment dommage que l’éditeur n’ait pas mis plus en avant cette histoire.
Je ne vais pas vous mentir, après un synopsis pareil, c’est avec appréhension que j’ai commencé les premières lignes. Et j’ai été agréablement surprise. J’ai découvert Marc, dont je me suis tout de suite prise d’affection, car c’est un personnage vraiment attachant.

Ce roman donne l’impression d’une autobiographie qui retrace les moments forts d’une vie.

J’ai beaucoup aimé le flash-back du début qui nous raconte la rencontre avec les amis de Marc, à la fac. Certaines scènes m’ont arraché un sourire et m’ont rappelé quelques souvenirs. Bien sûr, il m’est parfois arrivé de lever les yeux au ciel, en lisant certains dialogues à l’humour lourd typiquement masculin, mais ça fait partie du personnage.
Quelques passages m’ont paru longs, surtout lorsque Jean Luc et Marc (ou Marco) échangent des anecdotes vécues, qui m’ont laissée complètement hermétique. En tant que lecteur, je ne connaissais pas ces personnages dont ils parlaient, il m’était donc très difficile de partager cette atmosphère de complicité avec eux.  

Xavier Seyracq à beaucoup de talent pour décrire les émotions et la rencontre avec Lilas était palpitante. D’autres passages m’ont émue, même si la fin m’a laissée un peu perplexe.
J’ai également été assez frustrée de faire quelques bonds dans le temps sans transition, ce qui a amené beaucoup de questions auxquelles je n’ai souvent pas trouvé de réponses.

Ce roman est un texte brut qui comporte ses défauts, mais qui a également beaucoup de qualités. Dans l’ensemble, j’ai passé un bon moment et je ne regrette pas d’avoir découvert ce roman.

Ma note:

7/10

  • Aucune note. Soyez le premier à attribuer une note !

Ajouter un commentaire

Anti-spam